J’imagine que pour les disciples il a dû être très difficile de se réjouir à Pâques. Il venait de passer la pire semaine de leur existence. Il avait vu l’homme en qui ils avaient mis tous leurs espoirs se faire arrêter, accuser et ensuite crucifier. Leur sauveur venait de souffrir une mort atroce. Bien qu’il en avait aidé plusieurs et même en avait ressuscité quelques-uns, lui il était bien mort et enseveli dans son tombeau. Quel façon horrible de voir ses rêves s’écrouler.
C’est certain que je n’étais pas là, donc je ne peux pas prétendre savoir comment il se sentait. Et pourtant, j’ai eu dans ma vie, mon lot de déception, alors je peux un peu m’imaginer… Je suppose qu’ils se sont senti abandonné, trahi, seul et vulnérable. Je crois qu’ils avaient peur de ce qui leur arriverait mais aussi de ce que les gens penseraient d’eux. Ils avaient probablement du mal à dormir, à manger et ne voulaient voir personnes. Leur vie n’avait plus de sens, ils étaient au plus profond du désespoir.
Et là on leur dit, que le Christ n’est plus dans sa tombe. Où est-il? Est-ce vraiment possible qu’il soit en vie? Est-ce que la douleur des jours passés peut vraiment être transformée dans la joie d’un nouveau printemps? Est-ce possible en un instant de transformer l’agonie ultime à la joie infinie?
Et pourtant, ils ont bien dû se rendre à l’évidence. Christ leur avait dit, que dans peu de temps ils le reverraient et que même leur peine serait métamorphosée en joie. Et oui, Jésus est ressuscité, il est vivant, Alléluia!
Notre agonie est loin d’être finie. Notre solitude n’a pas encore trouvé réconfort, nos peurs ne sont pas encore appaisées. Cependant, nous savons la fin de l’histoire. Nous avons déjà goûté à la bonté du Seigneur.
Bien que nous sommes encore au pied du tombeau, que la pierre n’a pas encore été enlevée, nous savons que le Christ ressuscité est parmi nous. Dieu est amour. Il a donné son fils par amour pour le monde (Jean 3:16). Alors que chaque geste d’amour et d’amitié nous rappellent sa présence. Et lorsque le voile se lèvera, n’oublions jamais l’importance de nos rencontres entre amis, membres de la famille, gens de la communauté. Que celles-ci redeviennent symboles de son amour, signe de son incarnation. Alléluia, Jésus est ressuscité!
They had spent the better part of the last three years of their lives walking, eating, sharing with him. They were a community, they were a family. Christ was the incarnation of the Father, He was the incarnation of love. Jesus was their reference point. He was the nucleus, the heart of their group.
Then nothing. While still free, they felt so alone, so abandonned. They felt betrayed, tormented, denied their last hope of a meaningful life. They wondered what was the point of going on, everything they had experienced for the last years did not mean anything anymore.
The sky darkened, thunder rolled in the heavens, the curtain of the Holy Temple was riped apart. And the centurion, a non-believer exclaimed: “Truly this man was a son of God.”
During the Easter Triduum, we are reminded of the passion of Christ. We read it at church, we watch it on television, we sing it in our hymns. More than ever this year, we can understand and even feel the disciples’ agony and their sense of loss when Jesus was taken prisoner, crucified and then buried in the tomb. We ask ourselves the same questions as Jesus’ followers did back then: “Why did Christ have to die on the cross? Why did He suffer so much?”
The answer is the same today as it was 2,000 years ago. “God loved the world so much that he gave his only Son, that everyone who has faith in him may not die but have eternal life.” Jn 3:16.
Strange how in this verse, there is no mention of our sins, of our need for a redeemer. Just the fact that God loved us so much that he wanted us to live eternal life all together.
And then on the third day, the sun rose and the tomb was empty. The disciples ran both afraid and excited. They did not really understand, they did not know what to think. Their emotions all over the place… Could this be? Did he really rise? Was the pain, the agony, the loneliness really over? Had Christ really overcome death?
They believed He did! They danced and shouted: “Hallelujah!” They sang: “He is Lord, He is Lord…”
While our own agony, our own solitude is not over yet, may we find hope in the knowledge that “indeed Christ is Risen. Hallelujah!” May we treasure the comfort of God’s indestructible love.
Once life resume with a sense of “normal” may we treasure the incarnation of our faith. May we never take for granted the simple pleasures granted to us through the physical presence of friends and family. May we value them and our larger community over the need to have, to see, to own. Indeed Christ is Risen, Hallelujah! Indeed Love is alive.